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Pourquoi les vrais leaders se servent en dernier

Par Simon Sinek

Pourquoi les vrais leaders se servent-ils en dernier? est un livre qui traite certains aspects du leadership et qui explore l’influence des neurochimiques sur la façon dont les personnes se sentent et agissent. 

L’auteur s’appuie sur son expérience sur le terrain et sur les recherches les plus récentes en neurosciences, pour démontrer que si l'environnement de travail est bienveillant et que le leader inspire un sentiment de confiance et d'exemplarité, les salariés le suivent et sont capables de performances remarquables.

Ainsi, un leader ne doit pas être égoïste, mais il doit être capable d’orienter ses décisions vers les autres. Vous verrez qu’être un bon leader c’est faire preuve d’empathie et c’est être capable d'instaurer un climat qui protège l'organisation ou le groupe.

Vous découvrirez aussi :

  • Quel rôle tient la biologie dans le leadership ;

  • Comment être un vrai leader ; et

  • Pourquoi, dans le Corps des Marines, les dirigeants mangent en dernier.


Idée clé 1 - Le rôle de la biologie

D’où vient ce besoin de hiérarchie et de leadership ? Comment les sociétés peuvent être divisées en leaders et suiveurs ? Tout cela est simple, il s’agit de la biologie.

Tout se résume aux hormones, qui ont évolué pour nous aider à survivre en contrôlant nos émotions et en modérant notre comportement. Et en plus de nous aider à survivre, le comportement hormonal est également responsable de la création du modèle de base de la hiérarchie sociale.

Le sentiment de bonheur, de fierté, de joie, d’amour, d’accomplissement est produit par 4 hormones prédominantes, appelées aussi les substances chimiques "heureuses" de votre cerveau et de votre corps.

  • L’endorphine 

Il s’agit de l’hormone qui masque la douleur physique et l’épuisement. Il y a dix mille ans, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs étaient faits pour l’endurance, ils pouvaient fatiguer une proie pendant des heures même s’ils étaient blessés. 

L’endorphine aurait donc aidé les chasseurs d'un village à poursuivre la chasse et à rapporter de la viande à leurs familles affamées malgré leur épuisement physique. Il s’agit là d’un bon système pour la survie du groupe.

  • La dopamine

Cette hormone va s’assurer que l’on agisse pour obtenir ce que l’on veut. C’est pourquoi, elle va récompenser avec un sentiment de satisfaction, à chaque fois que l’on va accomplir une tâche, comme perdre du poids.

Mais celle-ci n'est pas toujours rationnelle. Et le problème, c'est que même les "bonnes" choses au sujet de la dopamine peuvent créer une dépendance.

Pour l’auteur, ces deux premières hormones sont des hormones égoïstes car nous n’avons pas besoin de l’aide de quelqu’un d’autre pour les avoir. Ces hormones n’apportent aucun sentiment d’accomplissement, d’amour et de confiance, mais permettent de progresser et nous aident à faire avancer les choses.

  • La sérotonine

Il s’agit de l’hormone du leadership, elle est responsable du sentiment de confiance, de fierté et de statut. Nous avons besoin de la reconnaissance des autres et la sérotonine encourage à tisser des liens sociaux et motive à coopérer pour mieux travailler et survivre.

  • L’ocytocine

Et l'ocytocine quant à elle, c’est le produit chimique de l'amour. Cette hormone provoque donc le sentiment d’amour, de confiance et d’amitié. Elle est sécrétée en présence de nos amis les plus proches et c’est la raison pour laquelle nous adorons passer du temps avec eux. L’ocytocine est ce que nous recherchons le plus.

De plus, l’ocytocine s’obtient par le contact physique (une poignée de main, un câlin, une tape de complicité) et par des actes de générosité. Un acte de générosité humaine est défini comme donner votre temps, votre énergie en n’attendant rien en retour.

Pour l’auteur, ces deux dernières hormones sont dites altruistes car elles contribuent à renforcer nos liens sociaux, en favorisant les liens et la collaboration. Elles affectent également notre vie sociale en nous aidant à établir des relations avec d'autres personnes.

Nous pouvons voir que les hormones ajoutent de la cohésion à ces structures hiérarchiques en donnant aux individus les plus “faibles” un sentiment de chaleur à base de sérotonine ou d'ocytocine les uns envers les autres ainsi qu'envers le leader.

Concernant le leader, il construit la confiance, il prend des risques pour prendre soin des autres, il donne de son temps et de son énergie. Et c’est pourquoi, le leadership est vraiment difficile parce que vous ne pouvez pas donner à tout le monde. Vous devez vous assurer de faire confiance aux autres et cela se passe dans le cercle de sécurité et d’appartenance.


Idée clé 2 - L’importance de la sécurité

Le sentiment de sécurité est notre principal moteur de progrès et doit être assuré par le groupe et son dirigeant. En effet, quand il s'agit de survie, vivre en groupe offre de nombreux avantages, dont le plus important est que nous n'avons pas à faire face seuls aux menaces.

Aujourd’hui, tous nos problèmes de sécurité tournent autour de l'argent, mais nos ancêtres avaient d’autres problèmes de sécurité. Ils ont dû se cacher des ennemis, éviter les maladies, chasser et ramasser leur propre nourriture et trouver un endroit pour se loger.

Et c’est à partir du moment où ils ont commencé à se déplacer en groupes et qu’ils se partageaient les tâches, que les progrès ont pu avoir lieu. Pendant que certains ramassaient les baies, d’autres pour chasser ou encore trouver une grotte.

C'est pourquoi le rôle d'un leader est d'assurer la sécurité de son groupe, afin qu'ils puissent tous se concentrer sur la réalisation de leur vision commune. Plus le cercle de sécurité autour du groupe est grand, plus les progrès sont rapides. Car, une fois que vous n'êtes pas inquiet d'éviter les menaces, vous pouvez commencer à vous améliorer.

Comme ce sont les leaders qui forment un cercle de sécurité autour des membres de leur communauté, il est important que le travail ou tout autre environnement, soient des environnements qui répondent aux besoins humains fondamentaux, pour pouvoir prospérer et ainsi, aller plus loin.

Ce cercle de sécurité décrit un groupe de personnes qui partagent des valeurs et des croyances communes et qui s'efforcent de se protéger mutuellement des menaces. Au sein de ce cercle, les membres peuvent se faire confiance et ainsi mettre en commun leurs ressources pour progresser.

Alors, comment cultiver son cercle de sécurité ?

Pour cela, il faut de l’empathie. Il s’agit d’un élément crucial de nos jours, car lorsque les gens savent que leurs dirigeants les protègent, ils peuvent travailler dur sur le terrain, sans se soucier des dangers extérieurs.


Idée clé 3 - L’importance de l’empathie

Comme nous l’avons vu plus haut, l’empathie est très importante dans le leadership et aide à développer le sentiment de sécurité.

En effet, imaginons que vous avez un poste avec des responsabilités et que vous voulez fermer une division. Si c'est le cas, non seulement vous fermez une partie de l'entreprise, mais vous privez les gens de leur sécurité, en les congédiant de leur emploi.

Cela ne signifie pas que vous devriez essayer de sauver tout le monde, mais vous devez être conscient que les conséquences de vos actions en tant que leader ont un impact direct sur la vie des gens.

C'est pourquoi l'empathie est le trait le plus important d'un leader. Si vous pouvez vraiment vous mettre à la place des autres, vous en préoccupez vraiment, vous serez digne qu'ils vous suivent.

La responsabilité d’un leader n’est donc pas de simplement gérer son poste et son activité, mais également de prendre soin des autres. En comprenant cela, nous sommes plus à même d’être plus prudents quant aux décisions que nous prenons et des conséquences qui en découleront.

Notre sentiment de responsabilité vient de notre empathie et de notre capacité à nous mettre à la place des autres. Sans empathie, nous risquons de nous éloigner émotionnellement des décisions qui affectent les autres. Et si nous ajoutons à cela la distance physique, les conséquences de nos actions sembleront moins réelles qu'elles ne le seraient autrement.

Comme nous l'avons déjà vu, faire partie d'un groupe nous offre un sentiment de sécurité et une opportunité de progrès. Inversement, se sentir seul et menacé nous rend égoïste et nous pousse à déshumaniser les autres.

C’est ainsi que se résume un mauvais leadership. À contribuer à l'égoïsme des temps modernes et à la déshumanisation des autres.

C’est pourquoi, afin d’être un bon leader, nous devons développer notre responsabilité, qui vient de notre proximité et de notre empathie envers les autres.


Idée clé 4 - Devenir un leader

Être un leader est une chose mais être un bon leader sur le long terme en est une autre. En effet, le fait d’être un leader sur le long terme est une solution gagnant-gagnant pour tout le moment, même si les solutions à court terme peuvent sembler être les meilleures décisions sur le moment, elles ne sont que des moyens à courte vue pour une satisfaction immédiate.

Pour exemple, un PDG qui n’occupe le poste que pour quelques années seulement, fonde ses décisions sur ses propres intérêts pour leur court mandat à la tête de l'organisation. Il se préoccupe donc davantage des gains à court terme au détriment de la santé et de la prospérité à long terme de l'entreprise. Ce qui est égoïste et va à l’encontre du point précédent, sur l’importance de l’empathie.

Les qualités essentielles au leadership sont l’intégrité et la capacité de créer des liens avec les autres.

Nous devons, en effet, pouvoir faire confiance à nos dirigeants, ce qui signifie qu'ils doivent faire preuve d'intégrité. Nous savons tous que les dirigeants ne sont que des êtres humains, et donc qu’ils ne sont pas parfaits. Mais nous nous attendons tout de même à ce qu’ils soient honnêtes et francs au sujet de leurs erreurs et qu'ils en assument la responsabilité.

Le sentiment de sécurité qui est si vital pour le groupe se construit lentement au fil du temps sur une base d'honnêteté et de confiance. Un leader a ainsi l'occasion de donner l'exemple aux autres avec son intégrité.

De plus, une fois que les leaders ont gagné la confiance de leur groupe, ils doivent conserver cette confiance en se liant aux autres. Que ce soit avec leurs employés, leurs clients, leurs collègues ou leurs rivaux.

Un leader ne doit pas être cette personne enfermée dans son bureau, froide et distante. Car pour gagner la confiance des autres, un leader doit être disponible et doit maintenir de vraies relations afin de rester honnête et de se concentrer sur les besoins des autres.

Mais un leader doit également faire passer les autres avant soi-même afin de réaliser une vision. En effet, il amène au groupe une vision pour le futur et son but est de tout faire pour que tous ensemble ils l’atteignent.

En donnant une vision pour l’avenir, les vrais leaders comprennent donc que leur devoir est de servir les personnes qui les suivent. Nous ne pouvons nier que les dirigeants jouissent de certains privilèges, mais nous devons comprendre que ceux-ci font preuve d'une énorme responsabilité envers les gens qu'ils dirigent. En temps de crise, par exemple, un vrai leader utilisera toutes ses ressources personnelles pour le bien de la communauté.

Et c’est ce principe qui prend une forme littérale dans le Corps des Marines, où les membres les plus anciens reçoivent toujours leur repas en dernier. Il ne s'agit ni d'un accord ni d'un ordre, mais d'une déclaration : les dirigeants mangent les derniers. Ce n'est qu'une fois qu'ils sont capables de faire passer leurs propres besoins en dernier, qu'ils peuvent dire qu'ils ont mérité leur statut de leaders.

Le vrai sens du terme “leader" est le fait de conduire les personnes dans une certaine direction, en leur montrant le chemin et en leur donnant un but pour marcher sur celui-ci. Et sur cette voie, les dirigeants doivent suivre la dernière ligne pour s'assurer que chaque membre du groupe arrive jusqu'au bout.


Conclusion

Alors pourquoi les vrais leaders se servent en dernier ?

Comme nous l’avons vu, un vrai leader ne doit pas simplement être la personne au-dessus qui prend toutes les décisions sans tenir compte de rien.

Mais un vrai leader doit être capable de faire passer ses propres besoins en dernier. En effet, il a la responsabilité de faire évoluer le groupe et de leur donner un sentiment de sécurité, pour pouvoir l'emmener plus loin.

Mais, l’auteur précise qu’il n'y a pas que ceux qui sont au sommet qui doivent changer. Mais qu’il est de notre responsabilité à tous de maintenir la force du Cercle de sécurité. Apportons notre propre contribution pour le bien des autres et soyons les leaders que nous aimerions avoir.

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