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Procrastination : Pourquoi vous réagissez ainsi et comment gérer cela

Par Jane B. Burka , Lenora M. Yuen

Dans Procrastination, Jane B. Burka et Lenora M. Yuen explorent les causes psychologiques de la procrastination et proposent des stratégies pour en sortir.

Elles expliquent que la procrastination, loin d’être un simple manque de motivation, est un mécanisme complexe, souvent enraciné dans la peur, le perfectionnisme ou une faible estime de soi.

Cette habitude peut affecter la vie personnelle et professionnelle, créant des tensions et un sentiment de culpabilité pour le procrastinateur comme pour ses proches.

Les auteurs montrent que la procrastination est réversible grâce à des changements progressifs et une approche bienveillante.

Ce livre guide les lecteurs pour surmonter les pensées négatives et adopter des stratégies pratiques pour réduire cette tendance, en mettant l'accent sur la compassion envers soi-même et l'accomplissement par petites étapes.


Idée clé 1 - Comprendre les raisons émotionnelles derrière la procrastination

Burka et Yuen révèlent que la procrastination n’est pas une simple question de paresse ou de mauvaise organisation, mais une réaction émotionnelle complexe souvent ancrée dans des peurs et des doutes personnels.

Les procrastinateurs souffrent souvent de perfectionnisme et de crainte de l’échec, ce qui les pousse à éviter certaines tâches pour se protéger des émotions négatives.

Par exemple, une personne qui a peur de ne pas réussir peut reporter une tâche difficile pour éviter le stress anticipé, même si cela mène souvent à plus de stress par la suite.

Les pensées irrationnelles jouent également un rôle majeur ; les procrastinateurs ont tendance à se dire qu’ils doivent accomplir chaque tâche parfaitement, sinon ils risquent de tout gâcher.

Ce type de raisonnement renforce la procrastination et crée un cercle vicieux de culpabilité et d’évitement.

Les auteurs encouragent les lecteurs à prendre conscience de ces pensées irrationnelles et à les reconnaître comme des barrières émotionnelles.

En comprenant que l’évitement ne fait qu’amplifier les peurs sous-jacentes, les procrastinateurs peuvent peu à peu remplacer leurs pensées négatives par des affirmations plus bienveillantes et réalistes, favorisant un climat mental propice au progrès.


Idée clé 2 - La perfection n'est pas synonyme de succès

Les auteurs soulignent l’importance de redéfinir la notion de succès, notamment pour ceux qui confondent réussite et perfection.

Cette confusion amène de nombreux procrastinateurs à minimiser leurs succès ou à ressentir que leurs efforts n’ont pas de valeur s’ils ne répondent pas à des standards irréalistes.

En effet, ils considèrent souvent qu’une tâche réalisée dans des conditions idéales est la seule preuve de leur valeur.

Pourtant, Burka et Yuen insistent sur le fait que chaque tentative, chaque effort compte comme une réussite en soi.

Par exemple, même un simple progrès, comme être ponctuel ou terminer une tâche avant l’heure, constitue une victoire.

Les auteurs expliquent que cette peur de réussir peut aussi alimenter la procrastination : le succès expose à des attentes plus élevées ou au regard des autres, ce qui peut être intimidant.

Ils encouragent donc les lecteurs à se célébrer pour chaque étape franchie et à prendre conscience de la valeur de leurs progrès.

En cultivant une perception plus bienveillante de leurs efforts, les procrastinateurs peuvent surmonter leur peur de l’échec et de la réussite, et ainsi diminuer leur tendance à remettre les choses à plus tard.


Idée clé 3 - Les relations personnelles et leur influence sur la procrastination

Les schémas de procrastination trouvent souvent leurs racines dans des relations personnelles ou des expériences passées.

Les auteurs expliquent que la procrastination peut être une réaction face à des conflits non résolus ou des émotions refoulées.

Par exemple, éviter de résoudre un conflit familial peut sembler moins douloureux que de risquer un affrontement, mais cet évitement amplifie souvent les tensions et crée une distance dans les relations.

Burka et Yuen montrent que les liens avec autrui jouent un rôle important dans la procrastination : les relations peuvent offrir un sentiment de sécurité et de validation, mais elles peuvent aussi renforcer des comportements d'évitement lorsqu’elles sont source de stress.

L’impact de la procrastination dans les relations peut être significatif, qu’il s’agisse de retarder un engagement professionnel ou de fuir une discussion importante avec un proche.

Les auteurs encouragent à affronter les émotions liées aux relations, même si elles sont désagréables, afin d’éviter que la procrastination n’entraîne des conséquences plus graves, comme des occasions manquées ou la détérioration des liens familiaux.

Ils suggèrent de développer des stratégies pour surmonter l’évitement dans les relations, notamment en exprimant ses peurs et en se fixant des objectifs pour résoudre les problèmes plutôt que de les ignorer.


Idée clé 4 - La perception du temps et la procrastination

La procrastination est souvent liée à une perception erronée du temps, divisée entre « temps objectif » et « temps subjectif ».

Le temps objectif correspond à l’horloge – heures, jours, dates – tandis que le temps subjectif dépend de la perception individuelle de la durée d’une tâche ou d’un événement.

Les auteurs expliquent que les procrastinateurs ont souvent du mal à équilibrer ces deux perspectives, surestimant le temps dont ils disposent pour une tâche et sous-estimant le temps réellement nécessaire pour la terminer.

Cette déconnexion provoque des conflits, surtout dans des contextes professionnels où le respect des délais est essentiel.

Burka et Yuen ajoutent que la gestion du temps est influencée par la culture et l’expérience personnelle : les interprétations du temps évoluent au cours de la vie, et avec elles, les habitudes de procrastination.

Comprendre cette dynamique permet de développer une conscience accrue de son propre rapport au temps et de ses impacts sur le quotidien.

Les auteurs encouragent les lecteurs à travailler sur leur gestion du temps en adoptant des méthodes de planification adaptées à leur perception personnelle, pour apprendre à mieux répartir leurs efforts et éviter l’angoisse des délais.


Idée clé 5 - Le changement par petites étapes pour contrer la procrastination

Surmonter la procrastination nécessite des efforts constants, mais en commençant par des étapes modestes, ce processus devient plus facile à gérer.

Burka et Yuen recommandent de s’attaquer aux petites tâches pour générer des réussites progressives et durables.

La première étape consiste à identifier les pensées et émotions qui précèdent la procrastination, et à surveiller les moments où cette habitude se manifeste.

Par exemple, si une personne sait qu’elle est plus productive le matin, elle pourrait concentrer les tâches importantes dans ce créneau, renforçant ainsi sa discipline.

Les auteurs conseillent aussi de prendre conscience de ses succès, aussi petits soient-ils, pour en tirer de la satisfaction et réduire l’envie de procrastiner.

Des exercices comme la méditation ou le suivi thérapeutique peuvent renforcer l’auto-compassion et la résilience, aidant les procrastinateurs à devenir plus conscients de leurs habitudes.

Burka et Yuen rappellent qu’un changement durable n’arrive pas du jour au lendemain ; c’est un processus de longue haleine où chaque progrès compte, même minime. Ce guide pour « apprivoiser la procrastination » encourage à développer une attitude bienveillante envers soi-même et à célébrer chaque petite victoire.


Conclusion

Procrastination de Burka et Yuen offre un éclairage précieux sur les racines émotionnelles et les effets de la procrastination, en soulignant que cette habitude peut être surmontée grâce à une prise de conscience et des efforts progressifs.

Les auteurs mettent en avant l’importance d’un changement fondé sur la bienveillance et la patience envers soi-même, en encourageant chacun à transformer ses pensées négatives et ses comportements d’évitement en des actions positives.

En identifiant les schémas émotionnels et les perceptions erronées de soi, les procrastinateurs peuvent réduire leur tendance à reporter les tâches et à se concentrer sur des objectifs réalisables. Ce livre propose ainsi une démarche équilibrée pour aborder la procrastination, en la dédramatisant et en offrant des stratégies concrètes pour réduire cette habitude et s’épanouir tant personnellement que professionnellement.


Je passe à l’action

  • [ ] Identifier les pensées négatives : Prendre conscience des émotions et des pensées qui conduisent à procrastiner.
  • [ ] Fixer des mini-objectifs : Décomposer les tâches pour faciliter le passage à l’action sans se sentir accablé.
  • [ ] Améliorer sa gestion du temps : Planifier les tâches en fonction des moments de la journée où l'on se sent plus productif.
  • [ ] Célébrer les petites victoires : Noter et apprécier chaque étape accomplie pour entretenir la motivation.
  • [ ] Cultiver l’auto-compassion : Adopter un discours interne bienveillant pour réduire la pression du perfectionnisme.

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